Peser comme sur une balance est le titre de la méditation que je porte à ta connaissance aujourd’hui peut te sembler étrange. Cependant, cela ne devrait pas l’être. Et tu peux répliquer ! Comment ça! C’est alors que je te dirai que si tu es un habitué de la parole de Dieu, tu peux comprendre où j’ai puisé ce titre.
Toutefois, si cela ne te vient toujours pas, ce n’est pas grave. Lis jusqu’à la fin et tu vas te retrouver.
Peser comme sur une balance;
Textes du jour:
- L’Éternel est un Dieu de connaissance, et par lui les actions sont pesées. (1 Samuel 2. 3)
- Les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Éternel, et il pèse tous ses chemins… L’Éternel pèse les esprits… L’Éternel pèse les cœurs. (Proverbes 5. 21 ; 16. 2 ; 21. 2)
Peser comme sur une balance:
Ces deux textes de méditation de ce jour te disent-ils quelque chose? Ou toujours rien? Si c’est rien, ce n’est toujours pas grave. Continue la lecture.
Je te ramène dans ce cas loin en arrière, c’est-à-dire en 539 avant Jésus-Christ. Et où, dans le palais du roi de Babylone, dans sa salle du festin. Dans cette salle, c’est la consternation. Pourquoi? Parce qu’une main vient d’apparaître au mur et y a mentionné quatre mots Hébreux sous les yeux effarés du roi Balthazar et de ses convives.
Voici ces quatre mots: mené! méné!; teqel; parsîn.
Le grand roi est mal en point. Il ne comprend rien de ce qui est mentionné sur le mur de son palais. Tous ses grands sages et sorciers n’y comprennent rien non plus. Alors, il fait venir Daniel, serviteur de Dieu rempli de la sagesse divine afin qu’il le fasse. Daniel traduit les quatre mots ainsi qu’il suit:
- Les deux premiers mots : mené; mené veut dire “mesurer”;
- troisième mot: “teqel”, signifie : “Tu as été pesé à la balance, et tu as été trouvé, manquant de poids” (Daniel 5. 27).
- Et le quatrième mot: parsîn signifie “diviser”.
En d’autres termes, les jours du roi ont été “mesurés” par Dieu, puis “pesé”, Dieu avait estimé qu’il manquait de poids et enfin son royaume a été “divisé”. Voilà le verdict que Dieu avait rendu au roi Balthazar qui s’était à maintes reprises comporté de manière indigne. Finalement, le roi est tué.
La conséquence de multiples fautes:
Peser comme sur balance; tu peux te poser la question à savoir, qu’avait-il commis comme faute? Le roi a été pesé, non pas sur une balance ordinaire, mais à la balance divine. Par elle, c’est la valeur morale de l’être humain et de ses actes que Dieu évalue. Il “pèse”, puis évalue nos chemins et nos actions (ce qui se voit). Aussi, nos cœurs et nos esprits (l’intimité de notre être). Il sait pourquoi nous suivons tel chemin et tel autre. Il sait aussi pourquoi nous agissons, et aussi ce que nous aimons et ce que nous pensons.
En ce qui concerne ce roi, la somme de biens qu’il avait posés était disproportionnée par rapport aux fautes qu’il avait commises. C’est pourquoi Dieu l’avait trouvé léger à la pesée.
Le chrétien d’aujourd’hui :
Dieu aujourd’hui tout comme hier n’oublie pas les fautes que nous commettons. Il les pèse à chaque fois. Il nous apprécie par rapport à son Fils, Jésus, le fils obéissant. Tu peux penser pouvoir faire ce qui lui plaît, ou même te dévouer entièrement pour les autres. Mais si tu ne viens pas à son Fils confesser ce que tu es de vrai devant lui, c’est-à-dire un homme pécheur, il n’aurait pas de relation avec toi. Dieu aime celui qui se reconnaît pécheur et demande par son Fils. Sinon, il va te trouver “trop léger »le dernier jour.
D’autre part, un simple verre d’eau que toi, en ta qualité de chrétien que tu donnes, a toute sa valeur devant Lui, le juge de toute la terre (Matthieu 10. 42).
Toutefois, après notre mort, toi et moi ne serons pas pesés. Sais-tu pourquoi? Parce que jésus a dit : “Celui qui croit en moi ne sera pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu” (Jean 3. 18).
Loué soit Jésus-Christ.
